LE JUGE • LE TRANSFUGE

Pour la première fois en CD et en intégralité. 70 minutes de musique. 
Restauration et remasterisation par Claudio Fuiano à partir des masters originaux.
Livret de 8 pages, notes internes français-anglais par Laurent Perret.

Music Box Records réunit sur le même CD les bandes originales des films de Philippe Lefebvre Le Juge (1984) et Le Transfuge (1985) composées par Luis Bacalov (Django, Coup de foudre, Le facteur).

Par l’entremise de la maison d’édition italienne General Music que Bacalov a co-fondée, le cinéma français lui offre de nouveaux débouchés dans les années 1980 : Coup de foudre (1983) de Diane Kurys, Le jeune marié (1983) de Bernard Stora, puis Un amour interdit (1984) de Jean-Pierre Dougnac.

L’intrigue du film Le Juge n’est pas sans évoquer l’assassinat du juge Pierre Michel à Marseille en 1982 : le juge François Muller (Jacques Perrin), souhaitant démanteler un réseau de trafiquants de drogue, s'assure la collaboration du commissaire de police Lucien Innocenti (Richard Bohringer) pour s'attaquer directement à la tête de l'organisation, un truand nommé Antoine Rocca (Daniel Duval).
Bacalov retrouvera l'année suivante Philippe Lefebvre pour Le Transfuge, film d’espionnage dans lequel Bruno Cremer incarne un chef d’entreprise nivernais en affaires avec la R.D.A auquel les Services Secrets font prendre une part active à la fuite vers la France d’un agent est-allemand (Heinz Bennent).

Pour la première fois en CD et en versions intégrales, cette édition propose les deux partitions restaurées et remasterisées par Claudio Fuiano à partir des masters originaux. La musique du film Le Juge est cette fois proposée avec des morceaux plus longs que la précédente édition sortie en 1984 chez General Music France. L'approche musicale propose deux esthétiques principales : la veine classique avec une écriture heurtée, violente et incisive et la veine jazz avec une écriture mélancolique et désabusée.
Le Transfuge, propose plus de 35 minutes de musique restées totalement inédites à ce jour. Son thème lyrique décliné en plusieurs versions ornées de superbes solos de cor anglais, hautbois et piano donne une facette plus mélancolique du compositeur.